Epandages aériens : privilégier les traitements précis
Cet été, la polémique sur les épandages aériens a fait rage. Normalement interdits en France comme en Europe, des dérogations ont été demandées par l'AGPM (Association générale des producteurs de Maïs), pour traiter "en urgence" les cultures de maïs contre les attaques de pyrales et de sésamies.
Le 20 juillet, le Préfet des Landes, Claude Morel, a accordé une dérogation autorisant l'épandage aérien sur les parcelles de maïs grain de 4 communes du département.
Le 13 août, il a élargi les dérogations à 43 communes pour autoriser les traitements aériens sur maïs doux.
Pour le MODEF, l'avantage de l'aérien est la rapidité de traitement. Mais en terme d'efficacité, le recours aux traitements terrestres serait plus précis (les risques de dérive étant plus faibles). Dans son communiqué du 18 juillet, le MODEF plaide donc pour que tous les moyens soient mis en œuvre pour inciter les agriculteurs à s’équiper collectivement (Cuma) d'enjambeurs. Le syndicat demande aussi à ce que les opérateurs proposant les contrats aux producteurs supportent les surcoûts que les épandages terrestres pourraient générer.