Phytosanitaires : privilégier les traitements précis
Le préfet des Landes a décidé d’accorder une dérogation pour des traitements phytosanitaires aériens. Cela concerne principalement les cultures de maïs doux ou maïs-semences et accessoirement le maïs consommation (dans 7 communes de Haute Lande).
Pour les cultures sous contrat (maïs doux et semences), il est important de souligner que les producteurs sont soumis à des obligations de traitement phytosanitaires dans le cadre du respect des cahiers des charges. D’ailleurs, les agriculteurs eux-mêmes ne sont pas véritablement les demandeurs de cette dérogation.
Le MODEF des Landes est conscient que les épandages aériens génèrent des nuisances aux populations limitrophes et plaide pour que soient privilégiés les modes de traitement plus précis, notamment par enjambeurs.
Une fois de plus, le problème sous-jacent est le coût d’application des traitements. Le MODEF prend acte de l’invitation du préfet à prévoir des alternatives d’ici l’été prochain. Le MODEF souhaite que tous les moyens soient mis en œuvre pour inciter les agriculteurs à s’équiper collectivement (Cuma). Si le choix de traiter par des moyens terrestres génère des surcoûts pour les producteurs, ils devront être supportés par les opérateurs qui proposent le contrat.
Contact :
Christophe Mesplède, président du MODEF 40 : 05.58.75.02.51