Pour se faire entendre par le Cifog
APPEL À MOBILISATION INTER-SYNDICALE
AG du Cifog : FAISONS ENTENDRE LA VOIX DES PAYSANS
Le CIFOG veut mettre en place un audit obligatoire, annuel et payant dans toutes les fermes de palmipèdes ! S’ils ne sont pas rapidement aménagés pour tenir compte des différents schémas de production, ces audits seront le bras armé du modèle industriel.
Le CIFOG veut rendre obligatoire l’alimentation et l’abreuvement des volailles en intérieur, alors que des protections très efficaces peuvent limiter le contact avec l’avifaune sauvage tout en limitant les investissements pour les éleveurs. Les grands opérateurs savent bien qu'une fois très endettés, les producteurs perdent leur indépendance.
La Confédération paysanne et le MODEF ont obtenu de haute lutte la mise en place d’un seuil de 3 200 canards pour la mise en œuvre du confinement obligatoire en période de risque avifaune élevé. Ce seuil permet aux petits producteurs et notamment à ceux qui ont fait le choix du modèle en autarcie de poursuivre leur activité. Le CIFOG n’en veut pas, nous devons le défendre !
La Confédération paysanne et le MODEF revendiquons :
- L’abandon de l’audit obligatoire imposé par le CIFOG,
- La mise en place de mesures de biosécurité adaptées aux élevages autarciques et traditionnels,
- La limitation des transports d’animaux, principal vecteur de dissémination de la grippe aviaire,
- La limitation de la taille des bâtiments et baisse de la densité,
- Le déblocage rapide de toutes les indemnisations restant dues suite aux deux crises,
- Une gestion de la répartition des canetons pour permettre à tous de reprendre le travail.
Seul l’élevage de plein air garantira un produit de qualité et le respect du bien-être animal qu'attendent de plus en plus les consommateurs.Cette production de qualité doit permettre de rémunérer dignement les paysannes et les paysans qui s’installent et non de gaver les industriels.
Cette mobilisation doit être une étape afin que les paysannes et paysans, et particulièrement les producteurs fermiers et traditionnels, abandonnés par le CIFOG, organisent leur représentation auprès des Pouvoirs publics.