Une délégation MODEF reçue par Euralis
Le problème
L’énoncé du problème est simple : Comment contenir la hausse des coûts alimentaires pour les éleveurs dans un contexte où il est difficile de répercuter les hausses sur l’aval (clients/grande distribution) ? Surtout quand, comme en Chalosse, se greffent à cette situation plusieurs années sèches.
À court terme, le MODEF proposait que la coopérative abandonne sa marge bénéficiaire sur les achats de céréales réalisés par les adhérents pour nourrir leurs élevages. Jean-Michel PATACQ a indiqué que la coopérative « fait déjà au plus juste ». Le maïs récolté est revendu aussitôt, sans bénéfice. De même Euralis facture 8 €/tonne de droits d’entrée et sortie + 1 € par mois à partir de février.
Solutions disponibles
Comment des éleveurs qui manquent de maïs peuvent en acheter au meilleur prix ?
Deux solutions sont proposées par la coopérative :
- Faciliter la vente directe entre un éleveur qui a trouvé un agriculteur vendeur. La céréale passera par l’intermédiaire de la coopérative qui établit la facture au prix qu’auront convenu les deux agriculteurs. Seul supplément : les taxes (0,87 €/tonne) et le coût de la facturation.
- L’éleveur peut aussi acheter du maïs humide au prix du SPOT du jour et le mettre en dépôt le jour même à la coopérative. Restera à ajouter les frais de séchage.
À moyen terme
Pour Euralis, accompagner une contractualisation pluriannuelle décidée et choisie par les agriculteurs est la seule voie possible. Conscients de la demande récurrente -chez les producteurs- d’un environnement économique stable, Euralis et le MODEF des Landes ont convenu de continuer à travailler ensemble pour déterminer un prix du maïs qui conviendrait, dans l’esprit coopératif et solidaire, à la fois aux éleveurs et aux céréaliers.