2014 : Année internationale de l'exploitation familiale
PAS UNANIME
« Quand il s'est agi de décider la chose, le débat fut rude au sein de l'ONU », écrit la journaliste Marie-Noëlle BERTRAND.
« L'Europe, entre autres, n'en voulait pas, en tout cas pas maintenant », fait-elle remarquer.
L'exploitation familiale sous-tend d'abord que le noyau familial en est la composante principale, puis l'idée d'une production apportant valeur ajoutée en termes d'emplois et de développement local.
LE COMPROMIS
De fait, la notion vient en opposition à l'agriculture industrielle ou de capitaux, l'agriculture intensive.
Ici, explique une responsable d'ONG, « Le terme relève d'un consensus politique ». C'est un compromis qui permet de ne pas aller jusqu'au terme plus politique d'agriculture paysanne qui désigne plus clairement un mode de production, des paysans plus autonomes dans leurs choix et indépendants de l'industrie.
1 – L'Humanité du 10-12 janvier 2014. Christophe MESPLÈDE figure parmi les personnes interviewées.