Difficultés rencontrées par les femmes
NORMES SOCIALES
Le poids des normes sociales est encore très fort. Les filles qui peuvent avoir des velléités d'installation sont souvent découragées par leurs parents. En revanche, en l'absence de garçon dans la fratrie, on constate une attitude différente dans la perspective de la pérennisation de l'exploitation agricole.
À leur entrée dans le métier, celles qui ne sont pas épouses d'un agriculteur passent presque toutes par une période où elles sont « testées », sur la conduite du tracteur par exemple.
FORMATION
Alors qu’en 2009, les femmes représentaient 30 % des cotisants à VIVEA (fonds d'assurance formation), seulement 8,6 % accédaient à une formation continue contre 13,5 % des contributeurs masculins.
Chez les femmes, l'imbrication des temps professionnels et familiaux exige un réel effort de réorganisation pour partir en formation.
FONCIER
Les femmes ont peu de biens fonciers en propre. La préférence des propriétaires fonciers et des cédants va vers des acquéreurs masculins.
FINANCEMENTS
Les femmes doivent user de stratégies diverses pour obtenir les crédits nécessaires à leur installation car les banques émettent souvent des réserves sur la viabilité et la pérennité de leurs projets d'installation.
ÉQUILIBRE PRO/PERSO
Ce qui est vrai pour la majorité des femmes actives l'est particulièrement pour les agricultrices pour lesquelles temps professionnel et familial se chevauchent souvent.