Le Modef reçu à l'Elysée
DES AIDES DIRECTES
Sur le plan de soutien à l'élevage présenté le 22 juillet, le MODEF a fait observer que le soutien direct aux éleveurs ne représentait que 100 millions d'euros. L'essentiel de l'enveloppe a été affecté au réaménagement des dettes bancaires. Si ces aides apportent une bouffée d'oxygène (trésorerie), elles ne règlent en rien l'insuffisance de rémunération.
CIBLES PRIORITAIRES
Le Modef a demandé que les aides soient mieux orientées vers les petites et les moyennes exploitations et l'exonération de la taxe foncière sur le non bâti pour les jeunes agriculteurs. Le 3 septembre, le Premier ministre a annoncé « qu'une attention particulière sera portée aux jeunes agriculteurs et aux petites et moyennes exploitations ».
Puis, le syndicat a proposé la mesure dite de l'année blanche.
Le Modef revendique que la couverture maladie soit prise en charge par la solidarité nationale pour les paysans comme pour les autres catégories de population qui ne disposent pas de ressources suffisantes. La réduction de moitié de la cotisation minimum maladie des exploitants agricoles dès 2015 constitue à cet égard un premier pas.
LA SURPRIME
Concernant les prix rémunérateurs, le Modef a sollicité une plus forte intervention de l’État. Sans surprise, il a été répondu que cela sera assimilé à une entrave à la libre concurrence.
Le Modef est également revenu sur la majoration des premiers hectares pour réclamer qu'elle soit pleinement mise en œuvre dès 2016. M. François HOLLANDE a dit y être favorable.