Stéphane TRAVERT rencontre le Modef
PRIX MINIMUM ET MAÎTRISE DES VOLUMES
Le MODEF a demandé la mise en œuvre d'un système d'un prix minimum garanti pour l'ensemble des produits de sorte que les coûts engagés dans un mode de production durable soient systématiquement couverts. En outre, il est primordial de mettre en place des quotas ou des quantum afin de réguler les volumes de production en fonction de la demande intérieure et internationale.
Cette maîtrise ou régulation de la production nécessite une politique publique forte. Seuls des offices d’intervention seraient à même de porter cette mission.
AUTRES REVENDICATIONS
Le MODEF a rappelé ses principales propositions pour encadrer les marges dans la grande distribution (coefficient multiplicateur, interdiction de la vente à perte...). La délégation de la confédération nationale a réitéré ses demandes telles que réserver le CICE aux entreprises agroalimentaires et de la grande distribution qui privilégient l’approvisionnement en produits agricoles de France, mieux contrôler les importations abusives et lutter contre le dumping sanitaire en obligeant le respect du cahier des charges français aux produits importés.
À SUIVRE
Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation a été attentif aux différentes revendications du MODEF. Cependant, le syndicat attend des résultats concrets, notamment sur la question des prix rémunérateurs. Le MODEF appelle à un changement radical de politique pour une agriculture efficace du point de vue économique, social et environnemental.
MAUVAIS DÉPART
Dès le 27 juillet, le MODEF a dénoncé l'arbitrage de Stéphane TRAVERT en faveur de l'option défendue par la FNSEA et la Coordination rurale, à savoir la non augmentation de la majoration des 52 premiers hectares. Ce choix, durablement défavorable aux petites et moyennes fermes, est contraire aux attentes justifiées par la gravité de la situation.
Par ailleurs, les agriculteurs en bio sont pénalisés par un retard de plus de deux ans des paiements, ce qui complique sérieusement la gestion de leurs exploitations. Le MODEF exige le versement immédiat des aides à l’agriculture biologique et des MAEC 2015 et 2016, soit avant novembre 2017 (qui est la date prévue).