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Nos communiqués

Sortir par le haut et sans « casse » chez les éleveurs !

En 2016, les éleveurs de palmipèdes ont fait des efforts, ils ont beaucoup investi dans la biosécurité.
Pourtant, ce 4 janvier, un nouveau gâchis leur est annoncé : abattage des palmipèdes en cours de production, impossibilité de produire pendant plusieurs semaines sur une zone qui couvre une partie du Gers, des Landes et des Hautes-Pyrénées.
Faute d'avoir tiré les véritables enseignements de la première crise, pourtant d'ampleur, ce gâchis est malheureusement rendu nécessaire.
Le risque lié à la multiplication des transports -qui apparaissent comme vecteur principal de propagation- n'a pas été suffisamment pris au sérieux.

Faire toute la lumière et agir en conséquence

Dans l'épisode actuel d'influenza aviaire, il apparaît que la dissémination dans le Sud-Ouest s'est effectuée à partir d'un seul cas.
Les producteurs de palmipèdes demandent que les responsabilités des donneurs d'ordre et des services de l’État soient clairement établies de sorte à agir en mettant les priorités aux bons endroits, et tout particulièrement, sur les mouvements et transports d'animaux ainsi que sur le nettoyage et la désinfection des cages.
Même si chacun est évidemment responsable du respect des mesures de biosécurité pour sa partie, le contrôle relève de la compétence de l’État. Il faut savoir qu'un producteur qui refuse l'entrée d'un camion sur son exploitation peut s'exposer à des pénalités financières de la part de son groupement.

Les paysans ont besoin de services publics

Dans le cadre d'une journée d'action nationale à l'appel de la CFDT, jeudi 24 mars, les salariés des chambres d'agriculture se mobilisent pour protester contre l'attitude de leurs employeurs.
Attaché aux valeurs de progrès social, le MODEF invite les dirigeants professionnels à rétablir le dialogue, notamment à l'échelle départementale.
Conscient que les agriculteurs, tous les agriculteurs, ont besoin de services de qualité, le maintien des emplois est un des éléments qui compte quand le MODEF se prononce pour ou contre le budget de la chambre consulaire agricole.

Filière foie gras : Toujours des inquiétudes

Indemnisations ?
Les discussions sur l’indemnisation des producteurs, empêchés de produire en raison du plan d'assainissement, sont encore en cours.
Le Modef a fait remonter ses propositions afin que le montant de l'indemnisation colle le mieux possible à la perte de revenu subie qui peut varier d'une exploitation à l'autre.
Deux questions restent entières : L'enveloppe (de 105 M€) sera-t-elle suffisante et quand les aides seront-elles versées ?

Redémarrage ?

Crise aviaire : quel gâchis !

Gâchis parce qu'une autre solution pour gérer la crise sanitaire était possible et qu'elle a été tuée dans l’œuf par une poignée de personnes qui s'octroie le pouvoir de représenter à eux seuls l'ensemble des professionnels de la filière palmipèdes.
Ils n'ont pas défendu l'option d'un vide sanitaire tournant sur les territoires qu'avaient proposé des entreprises. Or, l'exploration plus poussée de cette piste aurait pu permettre des vides sanitaires plus longs sans un arrêt complet de la découpe et de la transformation dans les entreprises.
Entre eux, ils ont tranché pour un vide sanitaire total et simultanée dans le grand Sud-Ouest. Ils ont arbitré avant tout en fonction des intérêts « supérieurs » des outils industriels qu'ils dirigent par ailleurs.

La mobilisation a payé mais...

Parce que quelque 750 personnes ont manifesté à l'appel du Modef des Landes le 20 janvier dernier, parce que des élus et parlementaires du grand Sud-Ouest ont relayé leurs préoccupations, le gouvernement prend aujourd'hui mieux en compte la diversité de la filière des palmipèdes à foie gras.
Ainsi l'arrêté relatif aux mesures de biosécurité a intégré des modes de production, des pratiques de bon sens développées dans les petites et moyennes exploitations. Par exemple, les éleveurs-gaveurs pourront continuer à fonctionner en multibandes dans des conditions qui seront précisées dans une circulaire ministérielle.

Les producteurs sacrifiés

Les mesures annoncées, validées par les représentants de la profession, sont lourdes de conséquences pour les éleveurs et gaveurs de palmipèdes. Dans les faits, le plan va se traduire pour eux par plusieurs mois sans activité d'élevage de canards et donc sans revenu.
Le Modef des Landes a soutenu la proposition que soient instaurées des zones sur lesquelles les mesures de vide-sanitaire auraient pu être coordonnées (alternance par secteur géographique et échelonnement dans le temps) pour atteindre l'objectif d'assainissement avec le moins de casse possible.
Les représentants de la profession volailles et palmipèdes se sont prononcés pour l'arrêt total pendant plusieurs semaines (pas de nouvelle mise en place de canetons à compter du 18 janvier).
En l'absence de risque pour la santé humaine, les producteurs de palmipèdes sont sacrifiés pour permettre aux industriels de la filière volailles et canards de poursuivre les exportations.
Le Modef continue de demander que la copie soit revue et invite les producteurs favorables à ce positionnement à venir vendredi 15 janvier à 20 h à Doazit à la salle des fêtes (au bourg)

Favorable aux chasses traditionnelles

Le Modef des Landes a apporté son soutien aux chasseurs à la matole et plus particulièrement à la famille DUTOUYA d'Audon par l'intermédiaire d'un message adressé le 12 novembre à Jean-Jacques LAGUE, président de l'association départementale des chasses traditionnelles.
Le Modef considère que les chasses traditionnelles font partie du patrimoine culturel populaire des Landes.

Un sommet du végétal vraiment au sommet !

On pouvait penser que, en descendant dans les Landes, les dirigeants des sections spécialisées de la Fnsea (AGPM, AGPB et FOP) souhaitaient venir à la rencontre des agriculteurs landais dont la SAU moyenne est de 36 ha.
Au contraire, il s'avère que le « Sommet » du végétal porte bien son nom tant il est éloigné des réalités et des préoccupations du terrain.
Le MODEF demande aux responsables professionnels agricoles de redescendre sur terre et d'agir pour que le travail paysan soit correctement rémunéré.

Le prix des coups tordus à Mme Chantal Gonthier


Le conseil d'administration du Modef, réuni ce vendredi 6 février pour analyser les résultats des élections MSA, a décerné le premier prix des pratiques antidémocratiques à Chantal Gonthier, la présidente actuelle, qui a bloqué la transmission des résultats détaillés au Modef des Landes jusqu'à vendredi midi.

Ce blocage a permis à la FDSEA de communiquer largement et unilatéralement sur son « écrasante victoire » (via un numéro de leur journal à grand tirage).

Cette pratique partisane nous inquiète au plus haut point dans la mesure où elle émane des « responsables » d'un organisme de protection sociale du secteur agricole.

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