Filière palmipèdes : Ne pas s'emballer !
En session chambre des Landes, le 25 mars 2019, les élus du Modef ont souligné « On ne peut pas envisager sereinement l'avenir si on ne règle pas la question de la régulation de la production ».
Christophe MESPLÈDE a aussi signalé que, globalement, les capacités de claustration les PAG ne semblent pas correspondre aux mises en place effectives. « Il ne faudrait pas utiliser la possibilité offerte par la dérogation pour mettre en place des PAG sans avoir la capacité de claustrer (au-delà des 3 200 animaux) », a-t-il averti.
Marie-Hélène CAZAUBON, première vice-présidente de la chambre d'agriculture, a rappelé que l'obligation de claustrer n'intervient que si on passe à un risque avifaune supérieur1. Jusque là, tout va bien. Mais elle a ajouté : « Si cela se produit, celui qui n'est pas en capacité de claustrer pourra amener la bande jusqu'en fin de cycle mais, ensuite, il ne pourra pas remettre en place ».
Cette annonce ne correspond pas du tout à ce que stipule la réglementation puisque, à tout moment, les producteurs doivent être en capacité de confiner les animaux quand le drapeau « risque avifaune » change de couleur.
1 – Pour les zones dites humides, les animaux doivent pouvoir être claustrés en cas de passage au niveau de risque avifaune modéré. En cas de passage au niveau de risque avifaune élevé, l'ensemble du territoire sera concerné.