IAHP : Passage au niveau de risque "élevé"
Les principales modifications qui en découlent sont :
- La claustration ou la protection des élevages de palmipèdes et de volailles (y compris les basses-cours) par un filet avec réduction des parcours extérieurs pour les animaux (de sorte notamment à en exclure les points d’eau),
- La réduction de 13 à 10 jours du délai de prélèvement qui est à effectuer avant tout déplacement des palmipèdes prêts à gaver(> 1 km),
- Le bâchage des camions transportant des palmipèdes âgés de plus de trois jours.
Par ailleurs, l’observance des bonnes pratiques sanitaires est de rigueur et en particulier :
- La surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux (mortalité, baisse de consommation d’aliments ou d’eau…),
- L ’utilisation du sas,
- La protection des stocks matières (paille, aliments...)
- Le nettoyage/désinfection et le respect des vides sanitaires,
- La gestion des effluents,
- L’enregistrement des mouvements des animaux sur la BD avicole (par exemple).
La dérogation pour maintien sur les parcours
La dérogation n’est possible que si le nombre de PAG en plein air reste inférieur à 3 200 en simultané par exploitation.
La dérogation est à demander par l’exploitant à la DDCSPP sur la base d’un compte-rendu de visite du vétérinaire sanitaire de l’élevage qui conclut à l’application satisfaisante des pratiques de biosécurité renforcée. La DDCSPP vérifiera que l’enregistrement des mouvements des animaux est effectué(BD avicole, ATM…).
La dérogation délivrée est valable un an.