Maintien des formations en vue de l'installation
L'ENJEU D'INSTALLER PLUS DE JEUNES
Selon les données de la MSA, 53 % des agriculteurs partiront à la retraite dans moins de dix ans.
« Dans les Landes, le nombre des installations ne décolle pas depuis plusieurs années. Maintenir des exploitations nombreuses dans nos campagnes suppose que des jeunes, non issus du milieu agricole puissent entrer dans le métier. Un accompagnement global est indispensable auprès d'eux et il doit commencer bien en amont de l'installation », plaide Mélanie MARTIN, la présidente de la FDJA-Modef, qui invite toutes les personnes (agriculteurs, consommateurs, militants associatifs et politiques) qui souhaitent un plus fort renouvellement des fermes à signer la pétition mise en ligne par plusieurs organisations1.
UNE FAUSSE BONNE RAISON
Le fonds de formation des agriculteurs (VIVEA) menace de ne plus financer le droit aux formations à la pré-installation, au prétexte que les bénéficiaires de ces formations ne cotisent pas encore au fonds de formation et que ces actions seraient en amont du champ d'action de VIVEA.
Parce que ces formations sont un maillon déterminant dans la réussite et la pérennisation des installations, VIVEA doit renoncer à son projet d'abandon de la pré-installation.
POUR LA SIGNER
1 - Confédération paysanne, Accueil paysan, L’Atelier paysan, Fadear, InPACT, Mrjc, Réseau Civam, Solidarité Paysans