Plus de 400 paysans devant l'AG du Cifog
Pendant cette action commune Modef-Confédération paysanne devant l'AG du Cifog, 3 représentants du Modef et de la confédération, invités à l'AG ont exprimé publiquement leurs exigences de reconnaissance des différents schémas de production et en particulier le système autarcique. Ils ont exprimé leur crainte de voir une intensification de la production, inhérente à la nécessité d'amortir de nouveaux lourds investissements ainsi que le risque de délocalisation de la production.
Cette action était décisive au moment où l'arrêté ministériel de la biosécurité est à nouveau modifié.
Toujours pendant cette manifestation, une autre délégation Modef-Conf' a été reçue par le directeur de la DGAL et le représentant de l'Anses, présents à Mont de Marsan. Patrick DEHAUMONT (DGAL) a répondu que le seuil de 3 200 canards, décidé par Stéphane LE FOLL, ne sera pas remis en cause et que l’État s'attache à préserver l'ensemble des modes d'élevage.
Outre la revendication du versement des aides, les manifestants venus des Landes, du Gers, de Dordogne, du Béarn, du pays Basque et même du Vaucluse se battent pour l'avenir de leur métier, un métier dont ils sont fiers et entendent le rester ! Ils se battent pur les filières de qualité qui font l'image du foie gras, respectent le bien-être animal et créent des emplois dans nos campagnes.
Pendant la manifestation, deux comédiens se sont faits passer pour des représentants du Cifog venus discuter avec les "mécontents". Ils ont tellement bien repris les habituels propos tenus par les dirigeants de l'interprofession, que plusieurs personnes ont pris le micro pour réagir et leur apporter la contradiction. Puis, d'autres ont poursuivi, jouant le jeu d'exprimer deux visions de l'avenir de nos fermes. Bravo à la Compagnie Céto qui a habité un instant le rôle pour faire participer les présents.
En conclusion, Serge MORA, président du Modef a rappelé qu'il convenait de rester mobilisés, car rien n'est jamais acquis. En parallèle des propositions concrètes qu'il faut faire régulièrement remonter, de la concertation avec les organisations syndicales qui défendent les mêmes valeurs, ces mobilisations sont indispensables.