Présents à la manifestation du 26 décembre
À LA PRÉFECTURE
Vers 10 h 30, Serge MORA, Christophe MESPLÈDE et Michel ERBIN (Confédération Paysanne) sont reçus à la préfecture par Loïc GROSSE (secrétaire général de la préfecture) et Franck HOURMAT (Ddcspp40). Deux sujets irritent les syndicalistes : non seulement ils dénoncent la gestion de la crise (toujours aussi inefficace) mais, en plus, ils constatent qu'ils sont sans cesse écartés des concertations sur l'organisation de la filière (en amont des crises).
L'abattage massif se veut une course contre le virus sans parvenir toutefois à maîtriser la propagation, c'est donc un immense gâchis inutile. La préfecture se justifie : « De toute manière, les canards seront abattus à cause du virus, il ne s'agit que d'un abattage anticipé ». La préfecture prévoit de procéder aux abattages en partant de l'extérieur des cercles vers le centre.
Avant de partir, la remarque suivante est servie aux responsables syndicaux : « D'une part, nul n'est besoin de manifester pour être reçus et d'autre part, il faut faire attention car un tel rassemblement favorise la circulation de l'influenza aviaire »... Un message qui ressemble fort à celui prodigué par la coopérative mentionnée plus haut !
Au sortir de la préfecture, les trois syndicalistes de la délégation rendent compte de leur entretien avant de passer la parole à Panpi SAINTE-MARIE d'ELB qui a conclu.
AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL
Au Conseil Départemental, une autre délégation composée de Patrick ALIROT, Jean-Michel DARRIEUTORT et Julien MORA a été reçue par Xavier FORTINON, Dominique DEGOS et Didier GAUGEACQ pour le Département et les parlementaires de gauche : Monique LUBIN, Éric KERROUCH et Boris VALLAUD.
Dès le 24 décembre, ces élus avaient saisi le ministre de l’Agriculture pour que soient apportées des « réponses économiques adéquates aux producteurs et à l’ensemble des acteurs de la filière ». Dans leur courrier, ils ont insisté sur la nécessité que les indemnisations interviennent rapidement.