Une délégation MODEF reçue par le directeur de cabinet du Ministre
De l'eau !
Christophe MESPLÈDE a attiré l’attention du représentant du ministre sur les difficultés des éleveurs landais et a demandé des simplifications réglementaires de sorte que les agriculteurs puissent réaliser des retenues collinaires.
M. Philippe MAUGUIN a expliqué que les décrets prévus par le précédent gouvernement n’avaient pas recueilli un accord interministériel et ne pouvaient être publiés à la hâte. Pour autant, le Ministre de l’agriculture entend poursuivre les discussions sur ce point avec la ministre de l’Écologie. La demande de ressources en eau supplémentaires pour l’autonomie alimentaire des exploitations d’élevage et pour une agriculture durable apparaît légitime.
La répartition des aides PAC
Le MODEF a renouvelé sa proposition d’affecter des montants plus élevés aux touts premiers DPU pour retrouver une équité entre éleveurs et céréaliers. Au-delà d’un
seuil à définir, une dégressivité pourrait être appliquée avec un plafonnement à 40.000 € par exploitation.
« Même si la plupart des principaux dirigeants (majoritaires à la chambre d’agriculture) exploitent 300 à 400 ha, la moyenne départementale reste à 40 ha », précise le
président du MODEF. Le Ministère est en train de regarder ce que donnent les propositions de la Commission et d’étudier, dans le cadre de la subsidiarité, comment apporter des correctifs pour que les éleveurs qui ne sont pas à dominante herbagère soient mieux soutenus. La France reste attentive aux mesures préconisées par
des états-membres qui partagent l’objectif d’une répartition des aides plus équitable et en fonction de l’emploi agricole.
Les filières de qualité
M. Philippe MAUGUIN a interrogé la délégation sur le revenu des producteurs engagés dans des filières de qualité.
Les représentants du Modef ont fait valoir que la meilleure valorisation attendue par les produits sous signe de qualité (Label Rouge et AOC) ne profite pas toujours à l’éleveur car, parfois, elle ne compense pas le surcoût de ces modes de productions traditionnels (plus de main d’oeuvre et moins de volumes). Par exemple, le problème du renouvellement se pose dans la filière traditionnelle de palmipèdes.
Alain Harambat a présenté le projet de développement touristique autour du foie gras en Sud-Adour. Christophe MESPLÈDE souhaite que les Labels rouge et AOC bénéficient plus des financements pour la promotion des productions sous signes de qualité.
Respect du pluralisme
Raphaël Genèze, président des jeunes du MODEF, a regretté les difficultés rencontrées depuis 10 ans par la FDJA MODEF pour être associée à la préparation du forum de l’installation qui bénéficie d’aides publiques par convention entre la DRAAF et la chambre régionale d’agriculture.
Le MODEF a demandé que les plans de communication du Ministère (ou financés par des deniers publics) s’attachent à respecter la diversité des sensibilités syndicales et professionnelles.