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Accueil MODEF / Agenda et Actus / L'actu agricole départementale / Verdissement

Verdissement : La Fdsea se trompe de cible

La légitime grogne des paysans landais -qui voient leurs revenus baisser de plus de 50 %, d'abord en raison de la baisse des prix du maïs- est canalisée par des responsables syndicaux qui, une fois encore, défendent les intérêts des grands céréaliers en occultant les avantages de la diversification des cultures pour les éleveurs.
En effet, introduire plusieurs cultures* dans l'assolement de l'exploitation a aussi des effets favorables :
Verdissement

Visite d'une vitrine tournesol, Alpad, 4-07-2011

  • Cultiver plusieurs plantes (maïs, colza...) ouvre de nouvelles périodes pour épandre les effluents, notamment dans les zones dites vulnérables où les dates d'apport d'azote sont réglementées. Les éleveurs ne seraient donc pas tenus d'augmenter la capacité de stockage de leurs fosses à lisier.
  • Sur les terres non irrigables, les rendements en maïs sont aléatoires (dépendants des orages d'été...). De plus, le prix du maïs qui était plus élevé en 2011 et 2012 a rebaissé (130-140 €/tonne contre 200-220 €/t). Sur les 10 dernières années, les marges en maïs sec ont été négatives quasiment une année sur deux. Donc l'intérêt économique de produire uniquement du maïs n'est pas si évident.
  • Une combinaison pertinente des cultures (rotation) permet de faire des économies en fertilisation (une légumineuse fixe l'azote du sol dont bénéficiera la culture suivante) et en produits phytosanitaires (cela casse le cycle biologique des mauvaises herbes ou ravageurs). La comparaison des marges économiques entre systèmes monoculture/rotation est donc à apprécier sur plusieurs années.
  • Dans une ration, il faut compléter le maïs ou les céréales par des protéines végétales (tourteaux de soja, de tournesol ...). Le prix des protéines végétales (très souvent importées) se renchérit régulièrement. Les éleveurs ont tout intérêt à produire sur place les protéines végétales pour fabriquer les aliments.

Les aides au verdissement sont nécessaires pour accompagner les agriculteurs qui font évoluer leurs systèmes d'exploitation vers une agriculture économe et autonome.

En revanche, les agriculteurs qui exploitent jusqu'à 52 hectares (75 % dans les Landes) pourraient aller manifester devant le siège des FDSEA qui se sont opposés à la majoration des aides pour les 52 premiers hectares. L'occasion de mieux répartir les aides PAC a été sabotée par la FNSEA et, ce faisant, elle pénalise durablement les petites et moyennes exploitations.

À Mont de Marsan, le 4 décembre 2013

* Entre 10 et 30 ha de terres arables : 2 cultures dont la principale ne doit pas occuper plus de 75% de la surface arable;

Au-delà de 30 hectares de terres arables : 3 cultures dont la principale ne peut occuper plus de 75% de la surface arable

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