Le report d'échéance d'une annuité
CONDITIONS D'EMPLOI
Parfois, après avoir réglé les annuités arrivant à échéance en début d'exercice, l'agriculteur peut avoir du mal à honorer une autre annuité importante à payer en fin d'année.
Si la difficulté est conjoncturelle, la banque peut proposer le report de l'annuité à n+1.
« En 2013, année exceptionnellement mauvaise, nous avons assez souvent pratiqué cet outil-là », commente Sébastien MALGOR.
REPORT EN FIN DE TABLEAU
Le report d'échéance en fin de tableau est une modalité peu utilisée car elle coûte cher, notamment pour des financements dont la durée restante à courir est longue.
Prenons un exemple. Un agriculteur a besoin de 80 000 € pour investir dans un bâtiment. Avec un prêt de 3 % sur 10 ans, l'annuité sera de 9 378,44 € et donc le total remboursé de 93 784,40 €.
Pour ce même prêt, avec un différé d'une année (annuité de 0 € en année 1), l'annuité sera de 9 659,79 € et le total remboursé s'élèvera à 96 597,90 €.
Le surcoût (hors modification éventuelle de garantie si inscription hypothécaire) est de 2 813,50 €, soit 30 % de l'échéance annuelle. Cela explique que finalement les agriculteurs ne retiennent que rarement cette option.
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