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Accueil MODEF / Dossiers / Environnement-Santé animale / Zone vulnérable / Le 5e programme d'actions aquitain / Sur les pratiques de fertilisation azotée

Sur les pratiques de fertilisation azotée

Le calcul de la dose prévisionnelle d'azote à apporter, l'établissement d'un plan prévisionnel de fumure et l'enregistrement des pratiques sont à réaliser pour les îlots culturaux situés en zone vulnérable.
Sur les pratiques de fertilisation azotée

Lexique 

Fertilisants de type I : Les fertilisants azotés à C/N élevé (supérieur à 8), contenant surtout de l'azote organique, en particulier les déjections animales avec litière, à l'exception des fumiers de volailles et de palmipèdes (Ex : fumiers de ruminants, fumiers porcins et fumiers équins).

Fertilisants de type II : Les fertilisants azotés à C/N bas (inférieur à 8), contenant de l'azote organique et une proportion d'azote minéral variable, en particulier les fumiers de volailles et de palmipèdes, les déjections animales sans litière (exemples : lisiers bovin et porcin, lisiers de volaille, fientes de volaille), les eaux résiduaires et les effluents peu chargés, les digestats bruts de méthanisation. Certains mélanges de produits organiques associés à des matières carbonées difficilement dégradables (type sciure ou copeaux de bois), malgré un C/N élevé, sont à rattacher au type II.

Fertilisants de type III : Les fertilisants azotés minéraux et uréiques de synthèse y compris en fertirrigation.

En dehors ce cette classification,le fumier compact pailleux a une définition propre. Il s'agit d'un fumier ayant subi un pré-stockage d'au moins deux mois en bâtiment ou sous les animaux eux-mêmes et non susceptible d'écoulement. Par « fumiers compacts pailleux », on entend également les fumiers issus de litières de copeaux ou de sciure.

Quelques uns des griefs portés envers la France par la Commission européenne auprès de la Cour de justice de l'union européenne concernaient l'absence de critères clairs et objectifs pour calculer les capacités de stockage. Elle critiquait également les références retenues pour calculer les quantités d'azote excrété par les animaux et les coefficients de perte par volatilisation. D'où, dans le 5e programme d'actions « nitrates », des évolutions au sujet de l'équilibre de la fertilisation azotée.

CALCUL DE LA DOSE

Trois méthodes de calcul de la dose prévisionnelle d'azote à apporter peuvent être utilisées. L'agriculteur devra être en mesure de justifier l'objectif de rendement retenu pour le calcul. L'objectif de rendement devra correspondre à la moyenne des rendements réalisés sur l'exploitation pour la culture considérée au cours des 5 dernières années en excluant la valeur maximale et la valeur minimale. En l'absence de références individuelles, le calcul reprendra des valeurs moyennes (à définir).

Une fois établie, la dose réellement apportée devra être conforme à la dose prévisionnelle calculée.

Tout agriculteur cultivant1 plus de 3 ha en zone vulnérable doit réaliser chaque année une analyse de sol sur un îlot cultural. L'analyse indiquera soit le reliquat azoté en sortie d'hiver, soit le taux de matière organique ou bien l'azote total présent dans les horizons de sols cultivés.

1 – Cette obligation s'applique aux « cultures ». Ne sont pas considérées comme cultures les prairies de plus de 6 mois, les landes et parcours, les terres gelées. Une exploitation n'ayant que des prairies de 6 mois en zone vulnérable n'est pas concernée.

PLAN DE FUMURE ET ENREGISTREMENT

Le plan prévisionnel de fumure -élaboré conjointement au calcul de la dose prévisionnelle- est à renseigner au plus tard au 31 mai. Il est établi pour chaque îlot cultural situé en zone vulnérable.

La quantité d'azote contenue dans les effluents d'élevage pouvant être épandue annuellement doit rester inférieure ou égale à 170 kg d'azote par hectare.

Il s'agit d'un objectif global applicable à l'exploitation sur la base de la SAU totale (et non par îlot, ni sur les seuls ha en zone vulnérable). Pour cela, on calcule l'azote produit sur l'exploitation. On ajoute l'azote importé venant de tiers (fumiers reçus) et on retranche l'azote organique exporté vers des tiers (fumiers donnés). Ce total doit rester inférieur à 170 kg/ha/an.

Le cahier d'enregistrement des pratiques est tenu à jour après chaque épandage de fertilisants. Un délai de 30 jours est toléré entre le dernier épandage et son inscription. Ne pas oublier de mentionner dans le cahier d'épandage, le cas échéant, une ligne pour les surfaces en gel.

Le plan de fumure et le cahier d'enregistrement doivent être conservés pendant au moins 5 campagnes.

FRACTIONNEMENT

Le fractionnement de l'épandage d'azote est obligatoire en maïs (fourrage, grain, doux et semences), en céréales à paille et sur prairies de moins de 6 mois.

Le fractionnement concerne tous les fertilisants azotés (type I, II et III) dès que le total de l'apport minéral et organique est supérieur à 60 kg/ha.

L'apport total d'azote (minéral + organique) sera fractionné en 2 fois en céréales à paille, prairies de moins de 6 mois et en maïs. En maïs, si l'apport d'azote minéral est supérieur à 100 kg/ha, il sera lui-même fractionné.

L'obligation de fractionnement ne s'applique pas si la fertilisation s'effectue exclusivement sous forme de fumiers compacts pailleux (type I ou II) et autres effluents de type I.

Pour en savoir plus, consulter

1 – Cette obligation s'applique aux « cultures ». Ne sont pas considérées comme cultures les prairies de plus de 6 mois, les landes et parcours, les terres gelées. Une exploitation n'ayant que des prairies de 6 mois en zone vulnérable n'est pas concernée.

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