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Accueil MODEF / Dossiers / Productions animales / Volaille / AG Volailles d'Albret 2013 : rester performants

AG Volailles d'Albret 2013 : rester performants

Malgré les difficultés qui touche la filière volaille Label Rouge du fait de la hausse du coût des matières premières et de l'érosion du pouvoir d'achat des ménages, la SCA Volailles d'Albret fait tout pour résister. Lors de son assemblée générale qui se tenait vendredi 28 juin 2013 à Saint-Avit, plusieurs pistes de progression ont été mises en avant afin que la dernière structure indépendante de la région puisse tirer son épingle du jeu dans ce secteur très concurrentiel.

Une hausse des volumes

Pour légitimer son existence et garder son indépendance, à partir de 2006, Volailles d'Albret a mis en œuvre une stratégie de développement visant à inverser la tendance suivant laquelle les volumes produits ne cessaient de régresser. En 7 ans, quelques 100 bâtiments de 400 m² sont venus compléter le parc de la coopérative. Résultat : en 2011, le nombre de volailles mises en place (festifs compris) a repassé la barre des 5 millions et atteint les 5,1 millions en 2012 (+ 1,6 % par rapport à 2011).

Signe encourageant pour la coopérative, elle affiche une hausse de la production légèrement supérieure à la progression nationale des Labels (+ 1 %). « Nous pouvons suivre les velléités commerciales de nos clients sans qu'ils ne se reposent forcément sur d'autres structures pour assurer leur volume » se réjouit Hervé LABESQUE, Président de la SCA.

Si l'on regarde l'évolution des volumes par produits, on note que la situation est bonne en poulets (+ 2,4 %) alors qu'en pintades, les volumes reculent légèrement (- 0,6 %). Avec 563.000 pintades produites en 2012, « nous sommes arrivés à un point d'équilibre » signale Luc BERGINIAT, directeur de la SCA. En cause notamment : la crise touche davantage cette production dont le prix de vente est plus élevé.

Performances aliment

En 2012, 35.332 tonnes d'aliment ont été consommés par les élevages. L'origine se répartit comme suit :

- Sanders Adour (Pau) : 43 %

- Evialis Orthez : 26 %

- Lur Berri (Saint Palais) : 16 %

- Evialis Gourdon : 11 %

- Sanders Périgord (Périgueux) : 4 %

La coopérative qui suit avec attention les performances des aliments consommés observe une amélioration de 1,8 point de l’indice en 2012. C'est le fruit d'un travail collectif réalisé par les salariés, les fournisseurs d'aliment...

Cela dit, cela ne suffit pas à compenser la hausse des cours des matières premières. « Pour ne pas affecter les marges des éleveurs, la coopérative a donc fait le tampon toute l'année et continue de le faire sur l'année 2013 » signale le Président. Cela a d'ailleurs eu des conséquences financières avec un résultat déficitaire de -32.200 €. Hervé LABESQUE, n'a pas caché son inquiétude sur le fait que l'indexation pourrait être remise en question.

Suivi des lots

« Souvent les éleveurs ont tendance à croire que plus le poulet est lourd, plus ils y gagnent » note Luc BERGINIAT. C'est une idée reçue car arrivés à l'abattoir, il y aura plus de saisie et de déclassement, sans compter qu'un poulet lourd sera plus difficile à travailler et à vendre remarquePierre CARRIE, le directeur de LDC Aquitaine (groupe qui assure la transformation et la commercialisation des Volailles d'Albret).

Pour arriver au poids cible, Luc BERGINIAT conseille aux adhérents de peser régulièrement leurs lots et ce dès le début pour pouvoir réagir rapidement. Ensuite l'éleveur a plusieurs moyens pour réguler : passer en farine, formuler ou rationner (en dernier recours). « Nous devons être performant pour garder la marge sur nos exploitations » commente Hervé LABESQUE.

Innover

« À l'heure des regroupements, il est plus qu'urgent que notre coopérative se positionne pour que nous puissions garder notre indépendance. Pour cela, il nous faut innover » observe le Président.

Afin de faciliter le suivi des lots, le conseil d'administration de Volailles d'Albret a voté la mise en place d'une prime visant à encourager les éleveurs à se servir de l'Intranet de la coopérative. Cet outil, utilisé par 40 % des éleveurs, permet de comparer ses résultats et d'assurer la traçabilité des lots.

Par ailleurs, un projet « Smartphone » est en cours de développement et devrait être mis en application dès cet automne, de manière à simplifier le travail de saisie.

Se démarquer c'est bel et bien l'objectif de Volailles d'Albret qui fustige les industriels et les coopératives bradant le Label à des prix parfois bien en-dessous du coût de revient. « Cela a des répercussions sur toute la filière » dénonce le directeur de la SCA. La filière pâtit déjà de la crise et le retour aux beaux jours n'est pas prévue pour 2013. Cela dit, LDC mise sur sa politique d'investissements, de marque et d'innovation pour rester performant et maintenir ses ventes en volailles labels.

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