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Accueil MODEF / Informations agricoles / Les édito / L'édito de la quinzaine

L'édito de la quinzaine

Ici, vous pouvez lire l'éditorial signé par un responsable du Modef des Landes.

IL EST URGENT DE PRENDRE LE TEMPS

Cela fait quelques temps que je n’ai pas écrit quelques mots. Vous savez bien que lorsque je prends la plume c’est pour vous parler de vaches.

Depuis le début de l’année, tout s’affole.

Il y a quelque mois les administrateurs représentant les producteurs de Bœuf de Chalosse au niveau d’ELVA BEARN PAYS BASQUE LANDES se sont rassemblés « en commission prix » pour essayer de prévoir la hausse du prix des aliments.

L’EAU, C’EST LA VIE !

Tout le monde connaît cet adage. L’eau est un élément vital. Dans l’agriculture, comme ailleurs, l’eau devient primordiale pour la réussite de nos productions. Le changement climatique accentue la difficulté de la gestion de son stockage, de son utilisation, de sa pollution. Aujourd’hui l’eau est un enjeu majeur pour l’ensemble de la population. Sa qualité et sa disponibilité sont et seront au cœur des prochains débats sociétaux.

AU PIED DU MUR, TOUT EST À REVOIR !

Ce premier tour d’élection présidentielle dont le résultat est conforme aux sondages laisse un sentiment de dégout chez beaucoup d’électeurs.
Le président autoproclamé disruptif, initiateur d’un « nouveau monde », copié-collé de l’ancien, parfois pire par son arrogance et sa violence dans la répression des mouvements sociaux (gilets jaunes), se retrouve à son aise, comme il le voulait d’ailleurs, face à l’extrême droite au second tour, espérant ainsi rafler la mise grâce au barrage républicain.

SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE : UN ENJEU ÉLECTORAL

Alors que la campagne pour l’élection présidentielle se poursuit, des évènements importants remettent l’agriculture dans le débat... Après le COVID, la guerre en Ukraine fait apparaître notre vulnérabilité en matière d’autonomie alimentaire. Pour les pays occidentaux cela se traduira par une inflation importante, pour d’autres pays, on prévoie déjà des pénuries alimentaires graves

Retour sur la quinzaine

Les 15 jours qui viennent de s’écouler ont été riches, avec de beaux succès. Un rassemblement lié au collectif Ouvre ton Bec a mobilisé plus de 500 personnes dans les rues montoises. 6 jours plus tard nous organisions notre traditionnel Congrès, où l’ambiance chaleureuse et l’affluence étaient au rendez-vous.

Liberté, Egalité, Fraternité

Comment ne pas aborder le sujet de l’Ukraine, qui est une claque énorme pour toute l’Europe. Un coup de massue pour les peuples démocrates qui n’auraient pas dû connaître la guerre. Une guerre d’invasion, comme on a pu le lire ou l’apprendre dans les livres pour ma génération. Certes, il ne faut pas idéaliser notre monde car les guerres dans le Moyen-Orient, et dans d’autres territoires existent, mais celle-ci de par son ampleur et de par la volonté d’un seul homme de conquérir un pays entier reste de l’ordre de l’impensable.

L'agriculture ? Et alors ?!

Le Salon International de l’Agriculture ouvre ses portes la semaine prochaine et l’ensemble des français et des candidats présidentiels vont alors redécouvrir leur chère agriculture diversifiée et multiple.
Nous allons voir « le cul de vaches » à côté des grands groupes tels que Bigard. Je crois que cette simple cohabitation dans le même hall d’exposition en dit long de la mainmise des industriels. Alors que nous sommes face à une inconnue, qui s’intéresse réellement à nous ?

Et maintenant ?

Et maintenant que vais-je faire ?
Cette question inspirée de la chanson de Gilbert Bécaud, la filière Gras peut se la poser. En effet, après quatre crises en six ans, nous voilà au même point qu’il y a un an.

Un peu d'humilité

Je crois ne plus avoir de mots face à cette énième crise qui touche notre département. Bien sûr que la colère, la frustration, l’incompréhension et l’injustice sont des sentiments qui me traversent.
Nous savons tous qu’il sera très difficile de se relever de celle-ci.
Les propos de cet édito ne sont pas courants et seront peut-être difficilement entendables pour certains. Mais, je crois que cette crise doit nous questionner sur notre raisonnement et nous devons commencer à faire preuve d’humilité face aux dérèglements globaux que nous connaissons dans notre métier.

Une nouvelle année commence

Autrefois dans nos campagnes, et encore aujourd’hui dans de nombreuses régions du monde, le passage à la nouvelle année déclenche différents rituels paysans et populaires qui demandent la protection et l’abondance des récoltes.
Récoltes abondantes, clémence climatique et une rémunération juste seront les vœux que je vous souhaite pour cette nouvelle année.

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