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Accueil MODEF / Informations agricoles / Les édito / L'édito de la quinzaine / Un nouveau modèle, maintenant… ou jamais !

Un nouveau modèle, maintenant… ou jamais !

- Ho Mélanie, il nous est impossible de changer de modèle en claquant des doigts et si rapidement !
Ah c’est sûr, en trente ans, nous n’avons pas eu le temps de le faire non plus ! Mais quel constat ! Mais quel maque d’ambition ! ...
Un nouveau modèle, maintenant… ou jamais !

- Ho Mélanie, il nous est impossible de changer de modèle en claquant des doigts et si rapidement !

Ah c’est sûr, en trente ans, nous n’avons pas eu le temps de le faire non plus ! Mais quel constat ! Mais quel maque d’ambition!

Pour faire court et résumer la situation de la filière gras qui, je le rapelle, a été l’étendard du département et qui a permis de créer de la valeur ajoutée sur de nombreuses exploitations, et de mettre en place l’economie de l’agro-industrie que nous connaissons actuellement.

Segmentation de la production - pour ne pas dire industralisation

Gavage à la patée afin de suivre le progrès - malgré les nombreuses manifestations du Modef

Gavage des cannes - ah non, le Modef a réussi à stopper ce qui était présenté comme une solution.

Importation des canards de Hongrie - ah ça c’était avant ! Aujourd’hui c’est l’Espagne et la Vendée. Le Tarn aussi. Il me semble pourtant que lors de la première grippe avaire, les canards étaient de cette provenance. Dossiers Classés?

Elevage des palmipèdes dans des bâtiments afin d’économiser le travail des agriculteurs - pour ne pas dire claustration. Ah j’oubliais ! Il y a aussi la biosécurité infaillible avec cette nouvelle technique de production. Ancun bâtiment n’a été touché lors des dernières epizooties ?

Et en même temps:

Baisse du nombre d’éleveurs - et sûrement une hécatombe d’ici deux ans.

Augmentation et concentration de la production. - Ah, mais ce n’est pas la cause des epizooties ?

Surproduction. - Du foie gras dans les méthaniseurs ??? Jamais. Promi, juré, craché. Foi de Canard !

Baisse de la rémunération par canard en filière longue. - Ils sont jamais contents ces producteurs.

Banalisation d’un produit de luxe et baisse de la qualité. - Ah non ! nous n’avons pas le droit de dire ça !

Grands groupes de l’agro-industie en restructuration. - Pour ne pas dire sauvetage

Conditions de travails des salariés déplorables - Ils sont jamais contents eux non plus.

Problèmes de voisinage et image de la production mise à mal.

Délocalisation programmée de la production. - Oh vous au Modef vous êtes toujours pessimistes !

J’ai le sentiment d’être face à un mur. Alors je me dis que c’est le moment ! C’est le moment de s’indigner, de dire stop, mais surtout de proposer. De proposer des solutions simples, de bon sens mais qui demandent tant de courage pour pouvoir les porter et les faire appliquer.

- Ho Mélanie le courage !

Oui le courage de dire qu’il faut réguler la production et notament limiter le nombre d’animaux par ferme ! Houla j’y vais fort là ! Mais oui, au lieu d’un arrêté sur l’interdiction de production en extérieur, il aurait été utile d’en avoir un avec une baisse drastique de la production et un nombre maximal d’animaux par site de production. Et oui c’est possible, nous avions une dérogation de production de 3200 canards. C’est bien un chiffre qui nous était imposé, alors pourquoi pas sur un volume maximal? Oh un nouveau monde ! Un monde où les agriculteurs se répartissent les volumes!

- Impossible Mélanie ! Ah bon ? Il me semble que les producteurs de Comté le font ! Je crois même que pour le jambon Ibérique Espagnol, un volume de porcs noirs est déterminé tous les ans afin de préserver les forêts dans lesquelles ils grandissent et de maintenir un prix exceptionnel !

Avec cet édito un peu détonnant, j’en appelle donc à la responsabilité de l’ensemble des acteurs du territoire afin d’élever leur vision court-termiste du développement agricole et d’avoir le courage de porter un discours ambitieux et des solutions progressistes. Il nous faut défendre une campagne vivante et solidaire, et continuer à croire en notre capacité de maintenir des paysans et l’économie induite de leur travail.

Mélanie Martin, Présidente de la FSA-Modef 

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